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Entretoiles est une association loi 1901 ayant pour but la création d’événements et d’animations autour du cinéma, la contribution à l’animation cinématographique de la ville de Draguignan et des communes avoisinantes, le développement du goût du cinéma d’auteur.

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Nos actualités

SOIRÉE ENTRETOILES à 2 FILMS

Le 11/12/2025

Soirée Entretoiles à 2 films

 

Dimanche 14 Décembre 2025

 

L'ÉPREUVE DU FEU à 18H00

Réalisé par Aurélien PEYRE - France 2025 1h45 - avec Félix Lefebvre, Anja Verderosa, Suzanne Jouannet, Victor Bonnel... Scénario d’Aurélien Peyre et Charlotte Sanson.L e preuve du feu visuel

Sur la petite île de l’Océan Atlantique si chère à Agnès Varda, Noirmoutier, débarquent Hugo et Queen. Ils sont très jeunes, même pas vingt ans, leur liaison n’en est qu’à ses débuts, elle balbutie au rythme des maladresses du garçon et des extravagances de la fille. Hugo n’est pas très sûr de lui, hésitant, alors que Queen affiche une assurance plastique soulignée par ses tenues, son maquillage et ses prothèses ongulaires. Ils ne font pas partie du même monde, c’est clair, mais la petite maison familiale sur la petite île pourrait être un nid parfait pour voir éclore et s’épanouir un véritable amour : seuls au monde…
Seuls ? Ils ne vont pas le rester longtemps… C’est les vacances et la jeunesse dorée du continent s’installe dans les belles villas de papa et maman qui ne sont pas encore arrivés. Ces jeunes, Hugo les connaît et ils connaissent Hugo qui jusque-là ne faisait pas vraiment partie de la bande, trop timoré, trop empoté, sans doute un peu moins privilégié que les autres… et surtout trop gros : le grassouillet de service que tout le monde vannait.
Mais Hugo a changé, il s’est transformé, il a fait du sport, il a perdu trente kilos et il a une copine ! Cela sera-t-il suffisant pour avoir plus de crédit auprès des autres et intégrer le groupe… avec Queen à ses côtés ? Queen sera-t-elle l’instrument de son sacre ou celui de sa chute ? Hugo et Queen vont-ils être assez forts pour gagner au jeu des liaisons dangereuses auxquels s’adonnent leurs « nouveaux amis » ? L’intérêt du film n’est pas de deviner quelles seront les réponses à ces questions mais plutôt d’éprouver les tensions et les doutes qui traversent des personnages en quête d’identité et de reconnaissance.
Le jeu d’Anja Verderosa, dont c’est le premier rôle au cinéma, et de Félix Lefebvre, qui interprètent Queen et Hugo, est subtil et intense à la fois. Anja Verderosa nous permet de dépasser les apparences d’une « bimbo » pour comprendre qui est profondément Queen, quels sont les sentiments et les valeurs qui l’animent : elle lui donne une profondeur et une fragilité que nos préjugés n’attendaient pas. Hugo incarne quant à lui avec justesse une génération de jeunes hommes soumis à des injonctions contradictoires : la déconstruction masculine n’a pas encore brisé le miroir aux alouettes de la virilité…
Le réalisateur explore les failles de ses personnages pour sonder ce qui les lie malgré leurs différences : « Finalement c’est peut-être ce qui les rapproche le plus l’un de l’autre : ils dissimulent leur personnalité profonde de peur qu’on ne les rejette. »
Faire partie du groupe, être prêt à tout pour ne pas être rejeté, mentir aux autres, se dissimuler, se mentir à soi-même pour ne pas être exclu, quitte à perdre ce à quoi l’on tient profondément. Le film donne un coup de jeune au constat tragique du Huis clos de Sartre : « L’enfer, c’est les autres. ». À l’heure des réseaux sociaux, le film confronte la question de la responsabilité individuelle à celle de la responsabilité collective dans un monde où les adultes, comme dans le film, sont parfois cruellement absents.
Aurélien Peyre dépasse le simple dilemme de la discordance sociale en nous plongeant dans la complexité d’une reconfiguration contemporaine des sentiments où les codes ne sont plus seulement ceux d’une classe mais aussi ceux de modes de consommation et de communication qui les transcendent en uniformisant les désirs de chaque génération. (Utopia)

 

Apéritif Entretoiles Offert à 19H45

 

NINO à 20H30

Écrit et réalisé par Pauline LOQUÈS - France 2025 1h36 - avec Théodore Pellerin, Salomé Dewaels, William Lebghil, Jeanne Balibar, Camille Rutherford, Mathieu Amalric... Collaboration au scénario : Maud Ameline.lm. Nino visuel

Présenté dans le formidable vivier de premiers films programmés par la très précieuse sélection de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025, Nino n’a laissé personne indifférent. Ce personnage qui apprend, dès les premières minutes du film, sa maladie et la nécessité de commencer un traitement, est né de la tristesse de sa réalisatrice et scénariste Pauline Loquès, qui a perdu un proche terrassé dans la force de l’âge. Mais la puissance de l’écriture conjure ici l’expérience du deuil pour raconter l’histoire d’une lutte et d’un homme qui, en se heurtant au réel, va apprendre à renouer contact avec lui. La réalisatrice confie avoir eu un coup de foudre pour ce personnage qui émergeait au fil de son écriture, et c’est exactement ce qui s’impose au spectateur. Dans ce portrait en actes, cahotant et fragile, une tendresse profonde se construit pour ce jeune homme obligé de composer avec plus grand que lui.  Nino évite tous les pièges d’un tel sujet en optant systématiquement pour le pas de côté, dès sa singulière ouverture où l’annonce au patient se fait dans le malentendu, comme pour en désactiver la charge pathétique. Les maladresses seront d’ailleurs nombreuses dans ce récit où tout semble à construire (comme en témoigne la présence des ouvriers dans le cabinet médical), et où tout peut se briser, comme cette pile d’assiettes qui se fracasse au sol, provoquant autant de gêne qu’une nouvelle forme de complicité entre Nino et une ancienne camarade de collège qu’il avait perdue de vue. Lorsque Nino demande au médecin « C’est quoi les chances de mourir ? », cette dernière lui répond qu’on s’interroge plus généralement sur les chances de vivre… C’est là le paradoxe fécond de ce récit sobre qui, loin d’être gangréné par la maladie, trace des lignes directrices vers un combat pour la vie – et canalise toutes les énergies nécessaires pour le mener à bien. Et tout le périple qui suit, resserré sur trois jours, se fait dans un entre-deux (entre le diagnostic et le début du traitement), un temps mort dans lequel surgit la vie. La galerie de personnages, superbement écrits ou esquissés au fil de rencontres éphémères, dessine une humanité touchante, faillible, maladroite. Un vieux marginal, un enfant à qui raconter des histoires, une femme qui s’en va, une autre qui apparaît. Nino esquive, se confie plus aux inconnus qu’aux intimes, et Théodore Pellerin, dans le rôle-titre, crève littéralement l’écran. Sous le patronage généreux de Jeanne Balibar et Mathieu Amalric, apparitions fugaces mais essentielles, le parcours de Nino, sonné et tout d’abord marqué par le déni, est tout sauf égocentré : alors que son ami lui assène maladroitement que « parfois faut pas trop s’écouter non plus », le jeune homme n’a de cesse, presque malgré lui, de se consacrer aux autres.
Enfermé dehors, au propre comme au figuré, Nino se confronte à une ville mouvante et profuse, où de nombreuses silhouettes crient silencieusement leur solitude. Avant de prendre soin de lui, il s’agit donc d’en sauver quelques autres, confirmant ainsi le portrait que sa mère faisait de lui à sa naissance : « on aurait dit que tu voyais tout mais que tu regardais rien. » Poussé vers la lumière par la caméra bienveillante de Pauline Loquès, Nino travaille à recouvrer la vue, et, qui sait, la vie.(Utopia)

 

 

CINE_CLUB ENTRETOILES

Le 11/12/2025

 

Cinéclub

 

Mercredi 10, jeudi 11, vendredi 12, lundi 15 et mardi 16 décembre 2025 à 17H50

VIE PRIVÉE

 

Réalisé par Rebecca ZLOTOWSKI - France 2025 1h45 - avec Jodie Foster, Daniel Auteuil, Vincent Lacoste, Virginie Efira, Matthieu Almaric, Luana Barjami, Sophie Guillemin... Scénario d’Anne Berest, Rebecca Zlotowski et Gaëlle Macé. 

« C’est le titre qui m’a d’abord obsédée : Vie privée, volé au beau film (sans rapport) de Louis Malle. Comme ces figurines d’enfant qu’on peut projeter dans plusieurs costumes, je laissais depuis des années dérouler plusieurs films sous ce titre, persuadée qu’il détenait une vérité que je devais percer. La vie privée est à entendre comme l’intimité qu’elle désigne mais aussi une vie qu’on prive. Vie privée, privée de vie… Manière de comprendre que ce qui nous touche de plus près nous met aussi en danger. » (Rebecca Zlotowski)
« À l’attention des fans de la période la plus géniale de Woody Allen, il faut imaginer une comédie qui emprunterait à la fois à Meurtre mystérieux à Manhattan (pour les spéculations débridées autour d’un possible meurtre), Une autre femme (pour le portrait en profondeur d’une psychanalyste sexagénaire et stricte en pleine crise) et Alice (pour la traversée des miroirs d’une héroïne en vadrouille). Rien que ça ? C’est la bonne surprise de Vie privée, présenté hors compétition lors du dernier Festival de Cannes : une profusion de références reflétant le désir de Rebecca Zlotowski de signer un film tel qu’elle aimerait sans doute en voir un. Et avec une interprète vénérée, pour qui la cinéaste a conçu un personnage comme toutes les actrices en rêvent : sans cesse à l’image, en mouvement, en réflexion, à la recherche (d’indices, de clés, de remèdes, de raisons). Non seulement Jodie Foster (pour la première fois dans un grand rôle tout en français) étincelle avec cette partition, mais elle apporte aussi, implicitement, la touche américaine vintage qui fait parfois ressembler Paris au New York d’il y a quelques décennies, le grain de l’image et la direction artistique aidant.  L’incident déclencheur, la mort suspecte d’une patiente (Virginie Efira), conduit la thérapeute, qui se voulait neutre, impassible, professionnelle, à franchir toutes sortes de limites, pour surmonter sa culpabilité (serait-elle responsable, indirectement ou non, du décès ?) mais pas seulement. Une boîte de Pandore s’ouvre, un vent de folie pas toujours douce se lève, qui fait couler, mystérieusement et non-stop, les yeux de la psy, la précipite – dans le désordre – chez son ex-mari ophtalmo (Daniel Auteuil, délicieux) ou chez son fils sévère (Vincent Lacoste, idem). C’est, bien sûr, au sujet d’elle-même qu’elle finit par enquêter, et sous hypnose, s’il le faut. Les découvertes ne manquent pas de sel, en termes d’identité, d’orientation sexuelle ou de perception d’autrui.
Même si Mathieu Amalric excelle aussi en grand méchant présumé, la piste criminelle, ou accidentelle, ou autre, se laisse donc oublier, au profit d’un Cluedo intime des plus ludiques. Le parcours initiatique est jalonné de répliques cinglantes et, en dernière analyse, joyeuses. Il s’agit pour l’héroïne d’apprendre à « avancer dans le noir », d’accepter la perte de contrôle et de certitudes. Et pour tout le monde, spectateurs compris, de ne jamais oublier qu’on est au cinéma, lieu, comme le divan de la psy, de bien des catharsis. » (Louis Guichard dans Télérama)

 

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