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Entretoiles est une association loi 1901 ayant pour but la création d’événements et d’animations autour du cinéma, la contribution à l’animation cinématographique de la ville de Draguignan et des communes avoisinantes, le développement du goût du cinéma d’auteur.

L'adhésion annuelle est de 15 € (du 1er janvier au 31 décembre). Elle donne accès aux films "SOIRÉE ENTRETOILES" diffusés au CGR de Draguignan, au tarif de 5,40 €.

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Nos actualités

EN AVANT PREMIERE

Le 25/02/2025

Dimanche 2 Mars 2025 à 15H30

en présence de la réalisatrice Enya Baroux : billet 5€ pour tous

 

ON IRA

 

Un film de Enya Baroux avec Hélène VincentPierre LottinDavid AyalaJuliette Gasque

 

 

On ira visuelUne comédie… sur la fin de vie. Marie (Hélène Vincent, dans l’un de ses meilleurs rôles) est une vieille dame de 80 ans qui ne supporte plus l’idée de devoir vivre avec un cancer métastasé. Pour apaiser sa douleur, elle décide de recourir au suicide assisté en Suisse. Commence alors un voyage sur les routes de France avec un fils dans le déni (David Ayala), une petite-fille prise dans les tracas de l’adolescence (Juliette Gasquet) et un aide-soignant à la langue bien pendue (Pierre Lottin Si le récit se révèle parfois prévisible, On ira parvient à concilier le grave et le burlesque avec une grâce inouïe, sans pour autant tomber dans le tire-larmes facile. Baroux signe un vibrant plaidoyer pour le droit à vivre (et mourir) dans la dignité, en insistant sur les images d’un corps qui ne répond plus présent, et d’une mémoire qui commence sérieusement à flancher. On retiendra l’interprétation bouleversante de David Ayala (aperçu dans Miséricorde et la série D’argent et de sang) en père-fils dépassé par les événements, qui fait semblant de ne pas comprendre la gravité de la situation en répétant à outrance que sa mère va « très bien ».(Télérama)

 

4ème Festival du Film Asiatique

Le 25/02/2025

 

 

Du 12 au 24 Mars 2025

4ème Festival du Film Asiatique

 

au cinéma CGR de Draguignan

Programme festival film asiatique 2025 p1 4

Programme festival film asiatique 2025 p2 3

SOIREE A 1 FILM - ENTRETOILES

Le 25/02/2025

Dimanche 2 Mars 2025 à 20H00

 

LA PIE VOLEUSE

 

Réalisé par Robert GUEDIGUIAN -  France 2024 1h41mn  - avec Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Grégoire Leprince-Ringuet, Marilou Aussilloux, Jacques Boudet... Scénario de Serge Valetti et Robert Guédiguian. 

 

La pie voleuse visuel

 

Un peu de soleil en plein cœur de l’hiver. Guédiguian, c’est du cinéma au grand cœur qui ne s’embarrasse pas de considérations pessimistes pour se draper dans une apparence raisonnable. La Pie voleuse, dans sa filmographie atypique qui n’a jamais abdiqué son accent, est un conte de plus qui égraine ses notes au cœur de l’Estaque, ce petit îlot de tranquillité, ce presque satellite de Marseille qui résiste encore, mais pour combien de temps, au brouhaha de notre civilisation moderne. Comme depuis toujours, le cinéaste nous fait arpenter son dédale de ruelles – un site impensable pour les grosses bagnoles – qui reste encore miraculeusement intact et authentique. La Pie voleuse, outre le clin d’œil à l’opéra éponyme de Rossellini dont il revisite le récit, est un jalon de plus dans une œuvre qui pourrait être une photographie amoureuse documentant l’évolution dans le temps de ce quartier. L’Estaque, d’abord hameau isolé de pêcheurs, de tuiliers, d’ouvriers, puis de chômeurs pour tendre désormais à devenir résidentiel, à se gentrifier… La pie voleuse du film est tout ce qu’il y a d’humaine : Maria (Ariane Ascaride, tiens, tiens !). Elle est l’une de ces « petites mains » que ne renierait pas le film de Nessim Chikhaoui qui portait ce beau titre. Elle consacre une bonne partie de ses journées à faire des ménages chez des gens moins indigents qu’elle, à les aider, à les écouter et à trouver le mot doux, malgré ses propres maux et le temps qui passe et n’arrange rien… Rien qui rime avec bon-à-rien, qui n’est pas tout à fait le prénom de son compagnon qui s’appelle Bruno (Gérard Meylan, tiens, tiens !) mais dont elle aimerait qu’il arrête de dilapider au jeu l’argent de sa retraite, celle qu’elle ne peut de son côté pas se permettre de prendre et qui pourtant à son âge serait bien méritée.
Que reste-t-il mis à part les générations qui suivent pour garder l’espoir d’un avenir meilleur ? Quand elle voit la passion pour la musique qui anime son petit-fils, son acharnement, elle veut tout faire pour qu’il puisse prendre son envol, pour qu’aucun événement ne puisse venir briser ses ailes. Surtout pas le manque d’argent. Qu’il faille lui payer un piano, des cours individuels pour le propulser plus haut devient vite une évidence. Mais comment ? Avec quel argent ? Le salaire d’une assistante de vie n’y suffirait certes pas. Que faire, vers qui se tourner ? Plus habituée à apporter son aide qu’à en demander, Maria ne s’y résout pas. Elle ne parvient même pas à se confier à son plus fidèle bénéficiaire, Monsieur Moreau (Jean-Pierre Darroussin, tiens, tiens !). Pourtant tous deux sont devenus complices, avec une forme d’amitié, presque amoureuse pour lui, même si inavouée. On sent bien que ce Monsieur Moreau serait prêt à aider financièrement celle qui l’accompagne depuis si longtemps. Mais Maria ne veut pas, ne peut pas quémander, alors elle va se débrouiller…Embarqués dans cette aventure il y a aussi Laurent, Audrey, Kevin, respectivement Grégoire Leprince-Ringuet, Lola Naymark, Robinson Stévenin, pour qui on aurait pu tout autant écrire : « Tiens, tiens ! ». Et puis aussi Jacques Boudet, récemment disparu, passant ainsi, selon les mots du cinéaste, du rôle d’aîné à celui d’ange gardien… Ben oui, nous voilà rassurés, Robert Guédiguian n’abandonne pas ses troupes et leur reste fidèle, comme à ses idées, « À la vie à la mort ! » – titre d’un de ses plus beaux films que tout ça donne envie de reprogrammer. Dans un monde qui ne cesse de se durcir, toute solidarité, toute bienveillance bien que le mot puisse parfois dégouliner, sont bonnes à prendre et font diantrement du bien ! (Utopia)

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